Ces dernières semaines ont été consacrées à la mise en chantier des 15 dernières planches de l’album, soit le quatrième et dernier chapitre de « Koryu d’Edo ». Ce mois de janvier est un anniversaire particulier, puisque voilà deux ans que j’ai couché sur papier les premiers traits de « Koryu d’Edo »… Deux ans que j’ai imaginé ces amourettes entre Koryu et Satsua, entre Koji et Atsumi.
Lorsque je résidais à Bruxelles, Marc Michetz, dessinateur de Kogaratsu, était presque un voisin de quartier. Celui-ci me disait : « Si tu fais pas ta bédé sur le Japon maintenant, tu ne la feras jamais ». Qui l’aurait cru, mon premier album se déroulera au pays du soleil levant. Marc Michetz est un personnage déterminant dans ma carrière. Le plus malheureux, c’est qu’il ignore vraisemblablement ce que je fais aujourd’hui.
Il est encore trop tôt pour faire un inventaire des différentes étapes de réalisation, mais je peux d’ores et déjà dire que j’ai fait autant de nombreuses découvertes que d’erreurs dans l’organisation du processus de création.
Au fait, vous ai-je dit que j’ai baptisé « Koji » l’un des protagonistes, en hommage à mon camarade de classe répondant du même prénom ?
Ce n’est pas une gomme électrique que tu utilises, mais une gomme à vapeur. Je n’en ai jamais vu de si grosses ! Quand on aime on ne compte pas.
En effet, c’est la gomme de Jules Verne. Mais c’est vicieux, car d’un papier à l’autre elle laisse des traces. Au préalable, je dois enlever la crasse avec une gomme à fusain.