11 septembre 2001, alors que des avions frappaient de plein fouet les symboles américains, la Belgique se demandait si le terrorisme pourrait prendre pour cible la tour du midi à Bruxelles.

26 décembre 2004, un Tsunami emporte 216 000 âmes en Indonésie, au Sri Lanka, en Inde et en Thaïlande. Le plat-pays scrute la côte Belge, guettant l’ombre d’une vague menaçante.

11 mars 2011, un séisme secoue le Japon entrainant une réaction en chaîne sans précédant dans l’histoire nippone. La Belgique, quant à elle, prend le train en marche  sur les questions du nucléaire en Europe, et les regards se tournent vers la centrale de Tihange… Y-a-t-il des risques monsieur le directeur ? Le directeur : « Tout est mis en œuvre pour &$£/+=fT3’§èè)àç觅 ».

Personnellement, je vous répondrais ceci : « le risque zéro n’existe pas ». Aucun débat sur les méthodes de vies modernes n’est superflu quant on a la décence de l’évoquer au moment opportun. Lorsque des associations s’emparent d’une catastrophe fraichement arrivée pour la servir à sa cause et se mettre en avant au détriment des victimes,  là je commence à devenir nauséeux.

 vivre provoque la mort !

Les scénaristes, Jean-David Morvan et Sylvain Runberg, ont lancés un appel général aux dessinateur-Illustrateurs des quatre coins du globe pour qu’ils s’attèlent à rendre un hommage aux sinistrés. Un site a été créé pour l’occasion : http://tsunami.cfsl.net/ , puis viendra un livre pour récolter un peu de fonds, afin de venir en aide aux habitants du pays du soleil levant. Pays qui voit sa dette publique égale à 226% de son P.I.B.

Ci-dessous, mon humble contribution graphique