Je n’ai pas vraiment réalisé beaucoup de projet pour la couverture. Je me dis « plus je mets sur papier des projets différents, plus j’aurais du mal à faire mon choix ». Je savais une chose : une présentation simple et sobre, facile à identifier. J’aime beaucoup la couverture de l’album : « Construire un feu » de Chabouté. Elle est sobre et en même temps, terriblement efficace.
Pour Koryu d’Edo, j’ai fait une confrontation couleurs chaude avant plan, froide arrière plan, tout en mélangeant le style estampes, atténué derrière le style réaliste.
Quand au personnage de Koji, étant de nature pessimiste, je l’ai dessiné regard vers le ciel, qui pour moi, est une forme positive à l’opposé de son comportement.
Vous aurez deviné que les visuels ne sont absolument pas représentatifs de la couverture définitive, je préfère la dévoiler peu avant la sortie de l’album.
Gihef a échappé à la vigilance des matons de Templeton Bay pour parler de la conception de ses couvertures.
Les couvertures de Gihef :
Je ne réalise jamais beaucoup de roughs pour mes couvertures. En général, elles tombent comme une évidence dans ma tête. C’est parce que je table sur l’efficacité et surtout la simplicité. Je pars du principe qu’une couverture doit être visible et aguichante avant d’être graphiquement belle. Parfois, l’un ne va pas sans l’autre, heureusement.
Je choisis le thème central de l’album (quoique souvent, il s’impose à moi) à mettre en avant. Il s’agit la plupart du temps d’un personnage, plus au centre de l’intrigue qu’un autre.
Pour la couverture du tome 1 de Haute Sécurité par exemple, le choix fût très aisé. Le personnage central (et héros de surcroît) est un gardien de prison découvrant l’univers carcéral avec le lecteur. Comme c’est un tome 1, il faut mettre suffisamment d’éléments sur le dessin pour que le lecteur comprenne rapidement de quoi il s’agit. J’adore ce genre d’exercice. Ici, donc, l’univers carcéral, très simplement symbolisé par le héros dans son uniforme de gardien, et un décor idoine en arrière-plan, à savoir un mirador.
Le choix des couleurs a été inspiré par celles qu’on retrouve à l’intérieur de l’album, à savoir des tons ocres chaleureux, inspirant une agréable aurore estivale.
Gihef
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Didn’t realise there was this type of information out there…
[…] déjà eu, sur ce blog, l’occasion de parler de la conception de la couverture. Bien que j’ai totalement achevé sa réalisation, voici un autre fragment de sa composition. […]