Le BLOW BOOK n’est pas une nouvelle collection mais une fenêtre d’expression. L’auteur y est en charge de son livre de la première à la quatrième de couverture. Étant son directeur artistique, il imprime sa propre marque. Son ouvrage, de la taille d’un paquet de cigarettes, tient dans une poche, et peut ainsi passer de main en main.
C’est à partir des histoires de Dick Bos, le personnage d’Alfred Mazure, que le concept de BLOW BOOK est né. Sous l’impulsion de la librairie-éditrice la Crypte Tonique emmenée par Philippe Capart, le projet comprend également en son pool Olivier Van Vaerenbergh, l’artiste Nidraged, l’auteur Manuel, l’historien d’art Samuel Degardin, André Moons de Séraphine Graphics et moi-même.
À ce jour, Blow Book comprends 4 titres, je signe pour ma part Salaryman, second volume de la plateforme.
Sur les 200 pages conservées de Salaryman, le travail avec Philippe aura été un dialogue graphique de plusieurs centaines de pages avant d’arriver au résultat publié. Quand j’entends dialogue graphique, Philippe est un dessinateur de haut vol, qui a la particularité lorsqu’on converse avec lui, de systématiquement saisir son crayon pour imager son propos sur papier. L’échange autour de Salaryman aura donc été un dialogue très riche et constructif.
Concrètement, par le biais des distributeurs automatiques, nous ne souhaitons pas faire ombrages aux libraires, mais juste repenser la place du livre dans la société. Banksy ou Keith Haring avaient sortis l’art du musée pour le mettre dans la rue et le rendre plus accessible. Avec les prix que nous pratiquons, le format, le genre, l’emplacement, c’est un peu finalement un mode opératoire semblable – toutes proportions gardées- que nous pourrions coller à cette philosophie : Plutôt qu’une dose de sucre disponible dans les distributeurs, nous proposons maintenant une dose de culture…pour 5€ vous pourrez obtenir 200 pages de lectures non périssables à consommer sans modération.
d’autres infos sur www.blowbook.be